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Les 8 étapes clés pour créer votre entreprise

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Les 8 étapes clés pour créer votre entreprise Empty Les 8 étapes clés pour créer votre entreprise

Message  Admin Dim 5 Avr - 18:24

Vous trouverez ici les étapes clés de la création d'entreprise, afin d'avoir une vision d'ensemble de votre projet et d'être ainsi en mesure de bien planifier vos démarches avant de vous lancer.

Etape 1

DE L'IDEE AU PROJET : VALIDEZ VOTRE IDEE ET VOS COMPETENCES
La premiere chose à faire consiste à valider l'idée et l'aptitude du créateur. En effet, sans une bonne idée, point de projet viable. Sans un homme déterminé, peu de chance de réussite.
A la base de toute création, il y a une idée, clé de voûte de la réussite du projet, mais aussi un homme, avec ses qualités et ses défauts, ses devoirs et ses droits.

Trouver une idée de business
L'idée peut avoir de nombreuses origines : elle peut naître de l'expérience professionnelle du créateur, d'un savoir-faire, d'une formation initiale lui ayant permis d'acquérir les compétences indispensables, ou encore de simples circonstances lui ayant offert l'opportunité de se lancer. Mais dans tous les cas, le créateur doit rechercher objectivement les forces et les faiblesses de son projet, sans se laisser emporter par son enthousiasme, ni se voiler la face sur les difficultés qu'il lui faudra surmonter.

Analyser son profil personnel
Se lancer dans la création d'une entreprise est une décision lourde de conséquences. Le créateur devra consacrer toute son énergie à son affaire pendant une longue période! Et comme les membres de la famille sont, eux aussi, concernés par ce changement de vie, il est important qu'il les informe des efforts à consentir et des risques encourus, afin d'obtenir leur adhésion.
Le créateur doit en outre s'assurer qu'il dispose des qualités requises pour gérer une entreprise, ou qu'il saura les acquérir : qualités techniques propres à l'activité, qualités humaines (dynamisme, ténacité, innovation, ...) et qualités pour travailler en équipe (savoir s'entourer, faire confiance et déléguer).

Connaître ses devoirs et ses droits
Le candidat à la création doit enfin être parfaitement conscient de ses obligations et des opportunités qui s'offrent à lui. Côte obligations, le salarié créateur doit vérifier que son contrat de travail ne comporte pas de clause de non-concurrence. En l'absence d'une telle clause, il dispose de sa libertéde concurrence, sous réserve bien entendu de ne pas en user de maniere déloyale.
Côté droits, les salariés du secteur privé peuvent, sous certaines conditions, profiter d'un congé ou d'un passage à temps partiel pour création d'entreprise (un an renouvelable une fois), à condition d'en faire la demande dans les formes et délais prévus par la loi.


Etape 2

L'ETUDE DE MARCHE : EVALUEZ LES PERSPECTIVES DE VOTRE PROJET

Préalable indispensable à toute création d'entreprise, l'étude de marché sert à mesurer l'étendue du marché potentiel de la nouvelle entité, à cerner précisement l'organisation du secteur d'activité et à estimer la place que l'entreprise pourra y occuper. Cette étape, souvent négligée, n'est pourtant pas très complexe. Le créateur doit répondre à des questions simples : quels types de produit ou services seront vendus? Qu'existe-t-il déjà sur le marché? Quels sont les clients potentiels? Quelle est la part de marché à conquérir? Quel chiffre d'affaires pourra être réalisé? Les chiffres obtenus permettent ensuite de mieux cerner les perspectives du projet, mais aussi de convaincre les partenaires éventuels (banquiers, fournisseurs, ...)

La methodologie à respecter
Le créateur doit d'abord lister les produits et services qu'il pourrait proposer, découvrir ceux proposés sur le marché, recenser les besoins de la clientèle (satisfaits ou pas) , et définir une politique tarifaire précise. Il doit ensuite déterminer quelle cible de clientèle il souhaite atteindre, par strate de populations, rechercher les attentes et recenser les clients potentiels dans le périmètre ou l'entreprise sera installée. Enfin, il faut qu'il se renseigne sur les acteurs présents sur le marché (concurrents et entreprises évoluant dans des domaines voisins ou complémentaires). Pour cela, plusieurs méthodes existent : il peut consulter les annuaires, se renseigner auprés des organismes consulaires, consulter les statistiques de l'Insee, auditer la stratégie des concurrents et se procurer les comptes des principaux acteurs.

La présentation du document
L'étude de marché, une fois terminée, doit faire l'objet d'un document écrit à la présentation particulièrement soignée. Celui-ci se compose de deux parties : une partie descriptive, présentant les produit et zcteurs du marché, éventuellement agrémentée de pièces complémentaires (photo, notices...) ; une partie chiffrée, contenant les quantités, tarifs unitaires et valeurs du marché des principaux concurrents et ceux que le créateur projette de de réaliser au cours des trois premières années.


Etape 3

ENTREPRISE INDIVIDUELLE OU SOCIETE : LE CHOIX DE LA FORME JURIDIQUE

En principe, une activité peut être exercée sous deux formes juridique distinctes : l'entreprise individuelle ou la société. La première présente l'avantage de la simplicité immédiate, mais peut se révéler, à court terme, moins intéressante que la seconde. En réalité, pour choisir la structure appropriée, le créateur va devoir prendre en compte plusieurs paramètres.

Entreprise individuelle ou société ?
Entreprise en nom propre, travailleur indépendant, free lance, ... ces expressions, synonymes d'entreprise individuelle, renvoient toutes à l'exercice d'une activité commerciale artisanale, libérale ou agricole par une personne physique, seule. L'entreprise individuelle se confond alors avec son exploitant : elle n'a pas de personnalité juridique distincte. A l'inverse, la société, qui resulte généralement de la mise en commun de moyens par plusieurs personnes (les associés), possède sa propre personnalité et son propre patrimoine. L'entrepreneur est alors propriétaire de parts sociales ou d'actions de la société.

Conséquences du choix
-La responsabilité financière
Dans l'entreprise individuelle, il y a une confusion totale entre le patrimoine réservé à l'usage professionnel et celui affecté à l'usage privé. Conséquence : en cas de difficultés financières, les biens personnels de l'exploitant peuvent être saisis pour payer les créanciers professionnels.

En pratique : il existe toutefois des solutions pour limiter ces risques. L'entrepreneur individuel peut ainsi faire publier par son notaire une déclaration d'insaisissabilité de sa résidence principale. Il peut également modifier son régime matrimonial, s'il est marié sous le régime de la communauté, pour mettre certains bien à l'abri.

Point important : certaines formes de sociétés permettent au créateur de limiter sa part de responsabilité au montant de ses apports : les entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL), les sociétés à responsabilité limitée (SARL), les sociétés anonymes (SA) et les sociétés par actions simplifiées (SAS). En revanche, les autres types de sociétés (sociétés en nom collectif -SNC-, sociétés civiles notamment) n'offrent pas cette protection.

En pratique La limitation des responsabilité inhérente à certaines formes de sociétés est toutefois souvent relative dans les faits. En effet, les banquiers qui prêtent à la société ont pour l'habitude d'exiger des dirigeants des garanties sous forme de caution ou d'hypothèque, qui engagent leur biens personnels.

Le partage du capital
La répartition du capital, et donc de la propriété de l'entreprise, est proportionnelle au montant des apports consentis par chacun des associés lors de la constitution de la société. Et, en principe, les pouvoirs des associés et leurs droits aux dividendes sont liés au pourcentage du capital qu'il possèdent. Ainsi, dns une SARL, celui qui détient la majorité absolue (50% + 1 part) peut prendre toutes les décisions courantes (affectation du résultat, nomination des dirigeants,...).

Le montant des apports
Au plan légal, aucun apport minimal n'est éxigé pour constituer une entreprise individuelle. Il n'y a en effet pas la de notion de capital. A l'inverse, la création d'une société nécessite la souscription d'un capital social, dont le montant varie suivant la forme de la société.
Précision : les associés ont la possibilité de verser seulement une fraction du montant du capital souscrit lors de la création (20% ou 50% selon la forme de la société). Le solde doit alors être libéré - c'est-à-dire versé - dans un délai de cinq ans.

Le régime fiscal
Selon la structure juridique choisie, le régime, d'imposition des bénéfices de l'entreprise et des revenus du créateur peut être fondamentalement différentent. En nom propre, le résultat de l'entreprise est imposé au sein du foyer fiscal de l'exploitant. Tandis qu'une société est en principe assujettie à son propre impôt, l'impot sur les sociétés.

Les deux formes de sociétés les plus utilisées

-La société à responsabilité limitée (SARL) :
Constituée d'au moins deux associés, la SARL est la forme de société la plus prisée des créateurs. Ses principaux atouts : un fonctionnement simple, une responsabilité limitée pour les associés et un capital librement fixé. Elle est dirigée par un ou plusieurs gérants, associés ou non.
-L'entreprise unipersonnelle à responsabilité limité (EURL) :
L'EURL est une SARL qui ne comporte qu'un associé. Les règles de fonctionnement de ces deux types de sociétés sont donc trés proches.

Etape 4

BENEFICES DE L'ENTREPRISE ET REVENUS DU CREATEUR : LE REGIME FISCAL APPLICABLE

La fiscalité constitue un paramètre

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